Beaucoup de parents pensent que si leur enfant n’a pas appris à lire avant le CP, le train est déjà passé. Or, ce n’est pas vrai. Oui, il est préférable de préparer les bases dès la maternelle.
J’ai écris, d’ailleurs, un article sur ce sujet sur ce lien.
Mais au CP — et même après — votre enfant a toutes ses chances de réussir. À condition qu’il soit accompagné avec la bonne méthode et le soutien actif de ses parents.
C’est justement ce que nous allons voir ici : qu’il est tout-à-fait possible d’aider son enfant à lire au CP ou même au CE1, même s’il semble avoir pris un peu de retard.
Le stress du CP
L’entrée au CP est une grande étape : l’école se concentre sur l’apprentissage de la lecture et avance rapidement. Certains enfants arrivent déjà à lire de petits mots dès septembre, tandis que d’autres ne reconnaissent même pas toutes les lettres de l’alphabet. Très vite, les écarts se creusent.
C’est ce que j’ai pu apprendre dans la classe de ma fille lors de la réunion professeur – parents.
En tant que parents, nous pouvons être tentés de penser que “c’est le rôle de l’école d’apprendre à lire à mon enfant et que je ne peux rien faire”.
Mais en réalité, c’est tout l’inverse :
C’est notre rôle de parents de faire le maximum et d’agir pour éviter que notre enfant ne se retrouve en difficulté lors de sa scolarité.
L’école donne un cadre certes, mais l’accompagnement à la maison peut faire toute la différence.
La preuve en est qu’en 2022, 15% des élèves entrant en 6ème présentent de réelles lacunes en lecture, et que ce taux atteint les 30% pour les élèves scolarisés en zone prioritaire!
55,6 % des élèves ont un niveau satisfaisant en lecture. C’est donc 45% des élèves qui n’ont pas le niveau requis en lecture à leur entrée en 6ème.
C’est à nous parents de prendre les devants pour éviter que notre enfant ne se retrouve en échec!
Apprendre à lire, c’est comme faire pousser une plante
Apprendre à lire, c’est un peu comme faire pousser une plante.
Si on sème tôt, la graine prend vite racine et pousse facilement.
Mais même si on a un peu tardé à planter, la terre reste fertile : il suffit d’arroser régulièrement, de donner de la lumière et de l’attention, et la plante rattrape rapidement son retard.
De la même manière, le cerveau d’un enfant de 6 ou 7 ans est encore très réceptif. Avec un accompagnement régulier et une méthode adaptée, il peut développer ses “racines de lecteur” et rattraper son retard.
Le témoignage inspirant trouvé sur un forum
J’ai découvert ce témoignage sur ce lien et il m’a particulièrement marqué.
Il raconte l’histoire d’un père qui, malgré le retard de son fils à l’école, a su reprendre en main la situation et rattraper ce grand retard.
Avant et après : le paradoxe d’un couple
Marié jeune, ce papa ne voulait pas d’enfants, contrairement à sa femme qui en désirait absolument.
Ils trouvent un compromis : un seul enfant, mais plus tard.
Le paradoxe apparaît dès la naissance: le papa qui ne voulait pas d’enfant devient le parent le plus impliqué dans la vie de son enfant, tandis que la maman qui rêvait tant de cet enfant s’en désintéresse progressivement.
Un père qui prend la responsabilité de deux
Très tôt, le papa s’implique totalement : soins, éveil, éducation, tout passe par lui.
Pendant ce temps, la maman, pourtant à la maison, fait le strict minimum. Peu d’interactions, beaucoup d’écrans… Résultat : leur fils développe un retard de langage puis scolaire.
Pendant le confinement, le père réalise la gravité de la situation : son fils ne maîtrise pas les bases attendues en maternelle, et la mère refuse toujours de s’en occuper.
Au CP, son fils avait accumulé tellement de retard qu’il s’est vu assigné une AESH pour l’accompagner en classe. Cet évènement a été le déclic qui poussa le papa à demander le divorce.
Reconstruire seul
Après une longue procédure de divorce, il obtient la garde exclusive.
Alors que les maitresses répétaient de ne pas passer plus de 10 minutes par jour sur les devoirs ,le papa décide de mettre en place des cours à la maison, entre 1 et 2h de travail tous les soirs du CP jusqu’à la fin du CE2.
Pendant ces séance de travail, le papa commençait toujours par les devoirs à faire, puis s’il restait du temps il terminait avec les notions à problème pour son fils (grammaire et conjugaison le plus souvent!). Les soirs sans devoir, le papa révisait les anciennes évaluations et les exercices ratés avec son enfant.
Aujourd’hui, le petit garçon est en CM2 et c’est la deuxième année consécutive où il est l’un des meilleurs élèves de sa classe.
Le message d’espoir
Ce témoignage montre à quel point un parent investi peut changer le parcours scolaire de son enfant.
Ce père a pris la responsabilité de son fils… mais aussi celle de la mère.
Son histoire prouve qu’il est toujours possible de redresser la barre, même en partant de loin, avec un accompagnement au quotidien.
Le programme en ligne de lecture “Apprendre à lire, un jeu d’enfant” pour aider son enfant à lire au CP
Si vous cherchez une formation en ligne pour vous aider à apprendre à lire à votre enfant avec la méthode syllabique, alors je vous recommande les yeux fermé la formation de maman sereine, “Apprendre à lire, un jeu d’enfant”.
Ce programme est composé de vidéo et d’exercice sous forme de pdf pour guider pas à pas l’enfant vers la lecture.

C’est le support que j’utilise avec ma fille depuis 2023. Aujourd’hui ma fille est au CP et ne rencontre aucune difficulté. Les devoirs sont faits de façon fluide, elle renforce ses acquis en classe. Je pense que son année de CP suffira à lui donner une lecture quasi fluide. Car elle lit encore en décomposant les syllabes (ce qui est déjà énorme).
Pourtant, on ne passait pas 1H par jour à suivre la formation mais 10 minutes par ci, 10 minutes par là. Quand l’envie et la disponibilités étaient réunis, et je vois aujourd’hui les fruit de ce “travail” effectué en maternelle.
Pourquoi il n’est pas trop tard d’apprendre à lire même après 6 ans d’après l’étude « Rapid and widespread white matter plasticity during an intensive reading intervention » (Huber et al., 2018)
Des chercheurs ont voulu savoir si le cerveau des enfants qui présentaient des difficultés en lecture pouvait changer rapidement, même après le début de l’école primaire.
Pour cela, ils ont suivi des enfants de CP/CE1 pendant un programme intensif de lecture de 8 semaines (4 heures par jour, 5 jours par semaine).
Que faisaient les enfants pendant ce programme ?
- Ils apprenaient à identifier et manipuler les sons pour développer leur conscience phonologique
- Ils travaillaient le décodage c’est-à-dire à décomposer les mots en syllabe et savoir à quel son correspond chaque syllabe
Tout cela de façon multi-sensorielle : ils voyaient, entendaient, prononçaient et manipulaient les sons et lettres.
Quels ont été les résultats de l’étude?
- Les enfants ont fait des progrès rapides en lecture dès les premières semaines.
- Les scanners du cerveau ont montré que leur substance blanche (les connexions entre les zones du cerveau) avait changé. Certaines fibres étaient plus organisées et mieux connectées, ce qui prouve un vrai remodelage du cerveau.
- Ces changements cérébraux étaient directement liés aux progrès en lecture : plus le cerveau “s’adaptait”, mieux l’enfant lisait.
Conclusion de l’étude
Les chercheurs ont conclu que le cerveau des enfants est encore très plastique à 6–7 ans, et qu’un accompagnement sur-mesure par l’adulte et régulier peut produire des changements visibles dans la structure cérébrale.
La formation “Apprendre à lire, un jeu d’enfant”
Il n’est donc jamais trop tard pour aider son enfant à lire car le cerveau répond très bien quand on lui propose un apprentissage efficace et adapté.
Si vous sentez que votre enfant prend du retard en lecture à l’école et que vous recherchez une formation pour vous aider à l’accompagner dans la lecture, alors je ne peux que vous conseiller la formation “Apprendre à lire, un jeu d’enfant” de maman sereine. C’est un programme en ligne basé sur la méthode syllabique.

En conclusion
Il n’est jamais trop tard pour apprendre à lire même si l’enfant n’est plus dans sa période sensible de lecture, à condition d’être bien accompagné.
Le cerveau d’un enfant reste pleinement réceptif à 6 ou 7 ans car avec la bonne méthode et la présence d’un parent, les progrès peuvent être spectaculaires.
Sources
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5993742/pdf/41467_2018_Article_4627.pdf